Actuellement, le plus grand nombre de cas de variole du singe sont signalés en Afrique centrale et orientale. Cette région est la principale source du virus clade I, qui provoque une maladie plus grave que les autres variantes virales.
En outre, des épidémies continuent d’être enregistrées dans d’autres régions du monde, notamment en Europe et en Amérique, bien que le nombre de cas y soit bien inférieur.
Le virus de la variole du singe Clade I est l’une des variantes génétiques et est considéré comme plus virulent que les autres virus tels que le Clade II. Cette variante provoque des maladies plus graves et entraîne un taux de mortalité plus élevé, en particulier chez les enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Le clade I est associé à des symptômes graves tels que fièvre, éruption cutanée généralisée, lymphadénopathie et complications possibles, notamment des infections secondaires.
La situation en Afrique est particulièrement alarmante en raison de l’accès limité aux ressources médicales et aux tests, ce qui rend difficile le contrôle de la propagation de l’infection. L’émergence de cas du groupe I en dehors de l’Afrique, comme en Suède, est également préoccupante, ce qui indique la possibilité d’une nouvelle propagation du virus à l’échelle mondiale.
Les premiers signes de la variole du singe sont
- Fièvre : Généralement le premier symptôme qui apparaît 5 à 21 jours après avoir contracté le virus. La fièvre s’accompagne souvent d’un malaise général.
- Maux de tête : accompagne souvent l’apparition de la maladie.
- Douleurs musculaires. Les symptômes courants comprennent des douleurs musculaires et dorsales.
- Gonflement des ganglions lymphatiques : L’un des principaux signes qui distinguent la variole du singe d’autres maladies comme la varicelle. Les ganglions lymphatiques peuvent grossir au niveau du cou, des aisselles ou de l’aine.
- Éruption cutanée. Environ 1 à 3 jours après le début de la fièvre, une éruption cutanée apparaît qui commence généralement sur le visage et se propage ensuite à d’autres parties du corps, notamment les paumes et les pieds. L’éruption cutanée passe par plusieurs étapes, des boutons aux cloques et croûtes.
L’évolution de la variole du singe peut différer entre les enfants et les adultes :
- Gravité de la maladie :
- Enfants : Chez les enfants, en particulier les nourrissons et les jeunes enfants, la maladie est souvent plus grave en raison d’un système immunitaire plus faible et d’un risque plus élevé de complications.
- Adultes : La maladie est généralement plus bénigne chez les adultes, bien qu’elle puisse être plus grave chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
- Symptômes et leur gravité :
- Enfants. Les enfants ont généralement de la fièvre, de graves maux de tête et des douleurs musculaires, ainsi que des ganglions lymphatiques enflés. L’éruption cutanée peut être plus importante et plus douloureuse chez les enfants.
- Adultes : Les symptômes peuvent être moins graves et les adultes peuvent se rétablir plus rapidement.
- Complications :
- Enfants. Les enfants courent un risque plus élevé de complications telles que la déshydratation et les infections bactériennes secondaires graves.
- Adultes : Les adultes ont un risque plus faible de complications, mais les complications peuvent être graves chez les personnes immunodéprimées ou d’autres groupes vulnérables.
- Réponse immunitaire :
- Enfants : Le système immunitaire des enfants est encore en développement, de sorte que leur corps peut être plus lent à réagir à l’infection, ce qui augmente la durée et la gravité de la maladie.
- Adultes. Les adultes, en particulier ceux qui ont déjà été vaccinés contre la variole, peuvent bénéficier d’une immunité partielle, ce qui contribue à réduire la gravité et la durée de la maladie.
Plusieurs médicaments antiviraux sont actuellement approuvés pour le traitement de la variole du singe :
- Técovirimate (TPOXX, également connu sous le nom de ST-246) : approuvé par la FDA pour le traitement de la variole du singe. Il inhibe une protéine dont le virus a besoin pour former sa coque externe, l’empêchant ainsi de se répliquer.
- Cidofovir : Utilisé pour traiter diverses infections causées par des virus à ADN, dont la variole du singe. Le cidofovir inhibe l’ADN polymérase virale, qui empêche le virus de se reproduire.
- Brincidofovir (BCV) : un nouvel analogue du cidofovir également efficace contre le virus de la variole du singe. Ses avantages incluent un risque moindre de néphrotoxicité.
Ces médicaments sont utilisés en fonction de la situation clinique et de la gravité de la maladie. Le traitement comprend également des soins de soutien pour soulager les symptômes et prévenir les complications.
Si vous ne prenez pas de médicaments antiviraux contre la variole du singe, les conséquences suivantes sont possibles :
- Évolution prolongée et sévère de la maladie.
- Risque accru de complications.
- Transmission de l’infection à autrui.
- Longue convalescence.
- Risque de mort.
Les médicaments antiviraux peuvent réduire considérablement la gravité des symptômes, réduire le risque de complications et accélérer la guérison. Ignorer le traitement peut entraîner de graves conséquences sur la santé.